ANGKOR
Longue route de Kep à Siam Reap: 4h de car jusqu'à Phnom-Penh où nous attendait Patrick suivi de 6h de voiture sur une route très encombrée à la sortie de la capitale puis ensuite une cinquantaine de kilomètres bordée par une « haie d' honneur », c'est le terme employé: les côtés sont partiellement inondés et le sous-sol des maisons sur pilotis ne peut plus héberger les vaches qui sont parquées avec quelques biens sur le bord des routes.
Nous vous arrivons dans la soirée pour découvrir la magnifique propriété où vivent Patrick, Sophea et leur fille: 4 maisons de bois sur une grande plate-forme entourée de douves qui constituent, nous l'apprenons, le meilleur des anti moustiques puisque les poissons mangent les larves; en effet nous n'aurons aucun insecte dans notre chambre; un ashram pour Sophea dans le jardin complète l'ensemble
Nous sommes à 2 km de l'entrée des temples
Le matin nous avons rendez-vous avec le doyen des guides: son accent nous surprend au début mais nous nous y faisons. il connaît parfaitement cet ensemble de plus de 200 temples qu'il n'est pas question de tous visités. Il sélectionne une dizaine pour les 2 jours que nous passerons en sa compagnie.
Angkor ne se décrit pas: le 1e jour nous eûmes, dixit Élisabeth, une indigestion de pierres mais quelles pierres ! quel travail fruit de siècles de labeur sur des kilomètres carrés, des sculptures partout et la découverte de petits temples dans la forêt à côté des grands ensembles du domaine royal entouré de longues murailles et d'immenses douves; les photos jointes seront bien plus explicites que tous les commentaires.
Le second jour fut plus paisible le matin nous nous éloignions des sites principaux pour découvrir des temples de taille moins impressionnantes mais de très belle facture. Celui de Malraux entre autres comporte d'exquises statues, il avait du goût le pillard et il n'a pu tout emporter!
toute l'après-midi est consacrée à la découverte du temple principal d'Angkor Vat
Notre guide est épuisé mais il tient à nous commenter les sculptures des murailles qui comportent scènes de guerre et de vie quotidienne.
Lorsque nous croisons des groupes avec de jeunes guides il rougit de plaisir lorsque ces derniers l'appelle M. le professeur: je leur ai tout appris nous dit-il, je suis connu comme « le loup blanc »